Les équipes de développement et les équipes de test, main dans la main, travaillent pour créer et déployer les applications les plus performantes, capables d’accompagner les utilisateurs dans leurs quotidiens respectifs, sans bug ou autre désagrément. Ces équipes-là sont composées de personnes avec des compétences très pointues et très poussées, que ce soit en design, en développement ou en maintenance et sécurisation. Avoir toutes ces compétences en interne est inéluctablement une mine d’or, mais à quel prix ? Une option qui s’offre aujourd’hui est la dématérialisation des ressources. Nous ne sous-entendons pas la sous-traitance, mais la délocalisation, ou encore la virtualisation. Il s’agit ici de services proposés par des entreprises spécialisées qui mettent à disposition de leurs clients une série d’outils et une assistance sur mesure. Nous parlons également de tests automatisés, faits de manière décentralisée par des parties prenantes tierces. Quel mode de travail préconiser, interne ou externe ? Et quels avantages et quels inconvénients dans chaque mode de travail ?
Si déjà vous vous posez la question, c’est que vous disposez des compétences nécessaires en interne pour chapeauter et réaliser le cycle de testing avec succès. Ces collaborateurs doivent être capables de configurer et maintenir la machine qui va reproduire les tests. Ensuite, ils doivent auditer, installer et configurer le logiciel d’automatisation des sources, qu’il soit en open source ou sous licence. Après la rédaction du cahier des tests, ils sont appelés à les exécuter puis générer les résultats pour les valoriser en interne. La maintenance des terminaux et des systèmes d’exploitation serait également de mise. La feuille de route semble assez rocheuse et conséquente et, rappelons-le, il n’y a pas de droit à l’erreur. Pour cette raison, beaucoup d’acteurs préconisent des solutions toutes faites - et bien faites - qui permettent de cocher toutes ces cases, avec un niveau de garantie très élevé. Et de là naquit l’opposition entre l’internalisation et l’externalisation. Car si la première permet de rester indépendant, d’épargner la trésorerie et de maîtriser à 100% la chaîne des actions, la seconde, elle, vous évite un investissement en équipement et en maintenance et vous mettra à disposition un seul interlocuteur.
On ne vous le souhaite pas, mais les projets d’automatisation des tests en interne sont régulièrement sous-évalués. Mettez à plat toutes les actions à conduire et affectez en face les compétences nécessaires. Validez systématiquement avec les équipes concernées leurs disponibilités et leurs compétences sur le sujet.
Le choix du logiciel de test est déterminant :
En interne, il faut aussi anticiper l’investissement en temps nécessaire au maintien opérationnel : qu’il s’agisse de maintenance de la performance ou de maintenance technique. Contrairement aux idées reçues, automatiser des tests de non-régression en interne demande beaucoup de temps à l’initialisation et d’une manière conséquente ensuite. Soyez vigilant pour que cela n’impacte pas la qualité et la fiabilité des résultats.
En externe, les choses se passent plutôt différemment. C’est sûr, vous créez une dépendance avec le prestataire. Soyez donc très exigeant au moment de sa sélection ! Calculez également le ROI avant d’externaliser. C’est ce dernier qui va vous permettre de déterminer le moment où l’externalisation de vos tests devient le plus pertinent. Car, oui, à un moment où à un autre, l’externalisation sera incontournable pour conserver un ROI positif.
En externalisant, vous gagnez en temps et en compétences, car votre prestataire :
Toutefois, externaliser ne vous déchargera pas de tout, il vous appartiendra toujours d’exprimer vos besoins en fonction du comportement de vos utilisateurs ! Et oui, n’oublions pas que c’est l’utilisateur qui est au cœur de toutes ces réflexions.
Un des acteurs qui ont favorisé l’externalisation - et ne l’ont pas regretté - est le Groupe AFMA. Au fil des années, ils ont développé un système d’information complet couvrant les métiers de l’assurances. Le groupe s’est retrouvé avec un système complexe, composé de plusieurs mobiles interconnectés avec des web services. AFMA a donc souhaité améliorer le temps de réponse de certaines fonctionnalités, plus précisément le baisser à 3 secondes maximum. Pour pallier cette problématique, nous nous sommes engagés à trouver les points faibles de l’architecture actuelle, tout en validant les performances et l’endurance de l’application.
Notre valeur ajoutée fut scindée en deux parties : l’organisation des tests et l’expertise technique. Pour les tests, nous avons mis en place la stratégie convenable, rédigé des cahiers de tests puis réalisé ces derniers On-Site et à distance. Est ensuite venu le tour de la mise en œuvre des tests de charge automatisés. Nous avons réalisé des tests de performance déclinés en tests de charge, permettant de trouver les points critiques de l’architecture technique, et en tests d’endurance pour contrôler la tenue du système lors d’un pic de charge. L’expertise technique réside dans l’utilisation d’outils adaptés aux tests demandés (dans le cas d’ARIA, c’est l’outil NeoLand, leader dans son domaine). Viennent s’ajouter à cela les outils de profiling utilisés pour remonter les insuffisances et les dysfonctionnements. Le tout couronné par un reporting pertinent qui donne une photo de l’état du système en temps réel.
